[peau 4]
Prologue
frumentum
siligo
fabe
milium
avena
arreragium
panes
cera
[l. 1] de II libris re¬ceptis de Stephano et Michaele de Boa (81) Aujourd’hui Bohas, cne de Bohas-Meyriat-Rignat. pro guarda per annum de novo
galline
denarii census
guarde
summa eadem : IIII libre XVIII solidi IX denarii fortium taillie
firme
summa : VIIIXX XVI libre XV solidi VI denarii fortium domus mercati
[l. 1] vendentium oleum de villa, et levantur pro qualibet bancha decem octo denarii de extraneis vendentibus [l. 2] oleum nichil, et levantur de qualibet bancha tres solidi de XXXIIII solidis receptis de triginta quatuor [l. 3] banchis panateriorum(113) Le panaterius, « panetier », était un boulanger. Voir : TLF, s. v. panetier : étymol. et Hist. 2. a ; Glossarium, tome 6, p. 128, s. v. panetarius : panaterius ; Godefroy, vol. 5, p. 719, s. v. panetier., et levan¬tur de qualibet duodecim denarii de II solidis receptis de duabus banchis coyfferiarum(114) La coyfferia, « coiffière », était une vendeuse de coiffes. Voir : TLF, s. v. Coiffe : dér. 2. ; Glossarium, tome 2, p. 396, s. v. coifferius ; Godefroy, vol. 2, p. 172, s. v. 1. coifiere. [l. 4] de III solidis receptis de tribus tupineriis(115) Le tupinerius, « tupinier », était un potier. Voir : Glossarium, tome 8, p. 210, s. v. 2. tupina et tupinus ;Godefroy, vol. 8, p. 106, s. v. tupinier. de XXXVIII solidis IX denariis receptis de decem septem banchis merceriorum(116) Le mercerius, « mercier », était le marchand par excellence, assurant la distribution des articles les plus divers, comme l’indiquent les nomenclatures publiées par TLF, s. v. mercerie, ou Godefroy. Voir : TLF, s. v. mercier : a. ; Glossarium, tome 5, p. 350, s. v. mercerius ; Godefroy, vol. 5, p. 253, s. v. 1. mercier. Compte tenu de cette variété, et des disparités qu’elle pouvait entraîner, la redevance est ici proportionnée à la largeur de l’étal., [l. 5] et levantur pro qualibet teysa tres solidi de VI solidis IX denariis receptis de tribus banchis pellipariorum(117) Le pelliparius était un pelletier. Voir : Novum Glossarium, vol. 14, col. 139, s. v. pelliparius., et levantur [l. 6] pro qualibet duo solidi tres denarii de VI solidis IX denariis receptis de tribus banchis payroleriorum(118) Le payrolerius, « payrolier », était un chaudronnier. Voir : Glossarium, tome 6, p. 232, s. v. payrola et payrolerius ; Godefroy, vol. 5, p. 696, s. v. pairolier., et levan¬tur de qualibet [l. 7] duo solidi tres denarii de VI solidis IX denariis receptis de tribus banchis payroleriorum, et levantur pro qualibet bancha duo solidi [l. 8] tres denarii(119) La répétition intégrale de cet article se trouve dans l’original. de XXIIII solidis receptis de octo banchis ferrateriorum(120) Le ferraterius, « ferratier », était un taillandier. Voir : Glossarium, tome 3, p. 443, s. v. ferraterius ; Godefroy, vol. 3, p. 765, s. v. ferratier., et levantur pro qualibet tres solidi de [l. 9] IIII solidis VI denariis receptis de duabus banchis vendentium scutellas(121) Venu du latin classique, où il désignait une sorte de coupe, le vulgaire scutella est à l’origine du mot français « écuelle ». Voir TLF, s. v. écuelle : Étymol. et Hist. Il s’agit donc ici de vendeurs d’écuelles., et levantur de quolibet duo solidi tres denarii [l. 10] de XII solidis IIII denariis obolo receptis de undecim banchis vendentium coria, et levantur a quolibet tresdecim denarii et obolus [l. 11] de IIII solidis VI denariis receptis de duabus banchis in quibus venduntur vadia(122) Le terme vadia, « gages », désigne ici les biens meubles donnés en gage aux prêteurs, dont ceux-ci pouvaient donc apparemment disposer, à défaut de paiement. Voir Glossarium, tome 8, p. 227, s. v. vadium. in die mercati
passonagium(123) Le passonagium, « paissonage », était une redevance acquittant le droit de faire paître les glands aux porcs dans les bois du domaine seigneurial. Voir : Glossarium, tome 6, p. 199, s. v. 2. passonagium ; Godefroy, vol. 5, p. 700-701, s. v. 1. paissonage, et surtout vol. 6, p. 19, s. v. pasnage.
laudes et vende(124) Les laudes et vende, « lods et ventes », étaient une redevance due au seigneur en cas de vente d’une censive relevant de son domaine, payée ici entièrement par l’acheteur. Voir TLF, s. v. lods : lods et ventes.
banna concordata
(141) Les mots concordata
per judicem ont été ajoutés afin de distinguer cette première série de
bans des banna concordate per baillivum que l’on
rencontrera ensuite.
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