Prologue
(1) Une numérotation médiévale en chiffres romains figure en tête du
parchemin, III apparemment. De fait, dans l’ordre
chronologique, l’exercice dont Pierre de Châtillon rend compte ici précède
exactement celui de son compte de la troisième peau du rouleau actuel (ADCO
B 7082, compte 3) : de exitibus prioratus Trefforcii
du 24 juin au 1er septembre 1292. Le présent parchemin devait donc
initialement être destiné à figurer entre la peau 1, numérotée IIII dans ce classement médiéval en ordre
décroissant, et la peau 2, qui porte le nombre II.
Il s’est trouvé en fait déplacé à la fin du rouleau, et à la suite d’une
série de deux comptes de Pierre de La Balme, successeur de Pierre de
Châtillon à la tête du bailliage de Bâgé à partir de mai 1293, mais
châtelain de Treffort en 1291-1292. Computus domini Petri de
Chasteillone baillivi Baugiaci de redditibus et exitibus prioratus de
Trefforcio a festo(2) On observe ici chez le rédacteur une tendance à lier
certaines prépositions monosyllabiques aux noms qu’elles introduisent : afesto, deblado, deputeo, debalma …, mais ce
phénomène n’est pas constant. beati Bartholomei anno Domini Mo CCo nonagesimo frumentumfrumentum : support détruit.
siligo
avena
vinum
denarii
venditiones
summa expense : XIX lb. VII s. IIII d. vien.
Notes
1
- Une numérotation médiévale en chiffres romains figure en tête du
parchemin, III apparemment. De fait, dans l’ordre
chronologique, l’exercice dont Pierre de Châtillon rend compte ici précède
exactement celui de son compte de la troisième peau du rouleau actuel (ADCO
B 7082, compte 3) : de exitibus prioratus Trefforcii
du 24 juin au 1er septembre 1292. Le présent parchemin devait donc
initialement être destiné à figurer entre la peau 1, numérotée IIII dans ce classement médiéval en ordre
décroissant, et la peau 2, qui porte le nombre II.
Il s’est trouvé en fait déplacé à la fin du rouleau, et à la suite d’une
série de deux comptes de Pierre de La Balme, successeur de Pierre de
Châtillon à la tête du bailliage de Bâgé à partir de mai 1293, mais
châtelain de Treffort en 1291-1292.
2 - On observe ici chez le rédacteur une tendance à lier certaines prépositions monosyllabiques aux noms qu’elles introduisent : afesto, deblado, deputeo, debalma …, mais ce phénomène n’est pas constant. 3 - Le genre neutre est attesté plus loin, notamment lorsque XXXV quartall. est l’antécédent de que fuerunt furneata. 4 - Il ne semble pas y avoir de lacune dans le texte : libravit / Petro de Balma. Sans doute avait-on laissé en blanc en fin de ligne l’équivalent de trois lettres. 5 - On écrit ici computus, mais danpni pour dampni. 6 - Lire succursum. Plus loin, le mot est écrit succurssum. 7 - On paraît avoir écrit ici gencium, euncium, servicio, servicii, tocius, serviencium, parfois libracione, que l’on transcrit – selon la convention d’édition prescrivant dans ce cas l’usage général de la graphie classique – gentium, euntium, servitio, servitii, totius, servientium, libratione. 8 - La première syllabe est raturée de façon illisible. 9 - On attendrait summa librate : C XLVI asinatas. 10 - Il faut probablement lire boscagio. 11 - Le mot détermine frumenti, car on a ensuite écrit computati en toutes lettres. 12 - Les deux derniers chiffres ont été ajoutés. 13 - Lire adducendis. 14 - Cf. supra : libravit que portate fuerunt apud Burgum et reposite ibidem pro cavalcatis circa festum beati Michaelis : C XIX asinatas vini. 15 - On a écrit XLmam . |